Sur la route de Mostar (23.08.07)
Après avoir visité la veille Dubrovnik, nous voici en partance pour Mostar, ville de Bosnie.
Nous changeons de guide pour Joseph qui parle très bien le français. Renseignements pris, il a de la famille en Belgique (Bruxelles pour être précise) où il a étudié quelques années.
La route empruntée est sensiblement la même que celle de Dubrovnik. On longe donc la riviéra Makarska qui est tout aussi magnifique.
Joseph en profite donc pour nous donner quelques informations économiques sur
Ainsi, on apprend que les principales sources de revenus pour le pays sont le tourisme, la pêche et l’industrie chimique.
Arrive le sujet qui fâche mais qui intéresse bon nombre de touristes : pourquoi y a-t-il eu la guerre en ex-Yougoslavie ?
Il faut savoir que même pour les habitants de l’ancienne Yougoslavie, les raisons de ce conflit demeurent assez floues. Joseph entreprend donc une vulgarisation de cette période afin que l’on comprenne mieux cette guerre.
L’ex Yougoslavie était composée de 6 républiques (
Sous Tito, l’ex Yougoslavie était prospère. Il est même étonnant d’entendre certains croates ou bosniaque regretter ce régime, pour nous totalitaire. Lorsque Tito meurt en 1980, les choses se gâtent…
Tout d’abord, un nationalisme latent mais bien présent commence à se faire sentir dans les différentes régions de l’ex-Yougoslavie.
Ensuite, l’arrivée au pouvoir de Milosevic affirme la suprématie serbe au sein du parlement ce qui énerve les autres républiques, bien plus représentées.
Enfin, d’un point de vue économique,
En 1990, des élections pluripartites sont organisées en Croatie. En mai 1991, un referendum est organisé. Joseph n’a pu nous dire qu’elle était la question mais si le « non » l’emportait (et ce fut le cas à 90%)
Les serbes envahirent
Suite à la guerre, un partage de l’ex-Yougoslavie est réalisé. Les 6 anciennes républiques devinrent des états à part entière. Actuellement, ces derniers sont en pleine reconstruction. On s’aperçoit que seules
Actuellement, la région connaît une relative stabilité. Les serbes orthodoxes sont majoritairement en Serbie, les croates catholiques en Croatie. Un seul foyer « à risque » demeure :